La Maman de Fabien, décédé à 18 ans dans un accident de la route
Texte paru dans le JOURNAL ARC-EN-CIEL AUTOMNE 2002
J’entends les oiseaux gazouiller dans les arbres, mais je ne comprends pas ce qu’ils disent.
J’entends le vent siffler autour de moi, mais je ne comprends pas ce qu’il me souffle.
J’entends le chat miauler, j’essaye de comprendre ce qu’il veut.
Quand j’entends les injustices, les souffrances, les catastrophes de notre monde, j’ai de la peine à comprendre Pourquoi ?
Depuis que tu es parti, trop tôt à mon avis, cher Fabien, j’essaye de comprendre le POUR QUOI de cette épreuve.
J’aperçois au loin une silhouette, mais même en ouvrant plus grand mes yeux, je sais que ce n’est pas toi Fabien.
J’entends des pas dans l’escalier, mais je sais que ce ne seront plus jamais les tiens, Fabien.
Ton absence physique m’est difficile à accepter et je sais qu’il me faudra beaucoup de temps pour adoucir cette souffrance.
Ton prénom n’est plus tellement sur les lèvres, mais je sais que tu es dans le souvenir de chacun.
Je ressens une douceur tout au fond de mon cœur et je sais que c’est ta présence intérieure.
Mon cœur sait que l’instant présent est une goutte d’Eternité à remplir d’Amour.
Mon cœur sait que la richesse de l’Amour que l’on partage est immense et surtout inépuisable.
Mon cœur sait que nous n’avons pas besoin de communiquer avec des mots, de nous voir physiquement pour rester en relation d’Amour.
Il faut teinter la Douleur de Couleur Alors pour Moi, pour Toi Fabien Une Rose blanche pour une Dose d’Amour
Avec tout notre Amour
Ta famille
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